L’individu, né en 1982 et employé polyvalent, a été placé en garde à vue par la brigade des mineurs du SLPJ de Nice.
Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont découvert plusieurs poupées présentant un caractère pédopornographique, des vêtements destinés à les habiller ainsi que divers objets à caractère sexuel. L’homme a reconnu l’acquisition et la détention de ces objets. L’analyse de son téléphone a révélé des images de poupées, sans autres contenus pédopornographiques.
Une expertise psychiatrique effectuée en garde à vue a mis en évidence des tendances sexuelles pédophiliques et fétichistes, sans pathologie psychiatrique. Inconnu des services de police et de la justice, l’homme a été déféré pour des faits d’acquisition et détention de l’image d’un mineur à caractère pornographique et pour consultation habituelle d’un service en ligne diffusant ce type de contenus, entre le 1er novembre 2024 et le 10 décembre 2025.
Le parquet a saisi le juge des libertés et de la détention pour le placer sous contrôle judiciaire. L’intéressé est désormais soumis à l’interdiction d’exercer toute activité impliquant un contact régulier avec des mineurs, à une obligation de soins psychologiques et psychiatriques et à un pointage hebdomadaire auprès de la gendarmerie.
Cette affaire s’inscrit dans le prolongement d’enquêtes initiées par le parquet de Paris visant plusieurs plateformes de vente en ligne de produits pédopornographiques, les éléments concernant les acheteurs ayant été transmis aux services compétents sur le territoire.
Damien Martinelli, procureur de la République, souligne l’importance de ces investigations pour lutter contre la diffusion et la détention de contenus sexuels mettant en cause des mineurs.







