Croisières dans les Alpes-Maritimes : l’État serre la vis

Croisières dans les Alpes-Maritimes : l’État serre la vis
Photo de Peter Hansen sur Unsplash

L’État encadre désormais strictement l’accueil des navires de croisière dans les Alpes-Maritimes.

Un arrêté inédit entre en vigueur immédiatement pour limiter le nombre de passagers, d’escales et réduire l’impact environnemental.

Un arrêté sans précédent pour les ports du département

Le préfet des Alpes-Maritimes et le préfet maritime de la Méditerranée ont signé un arrêté inter-préfectoral qui régule l’accueil des paquebots de croisière. Objectif : mieux protéger l’environnement, la santé publique et la tranquillité des riverains, tout en maintenant l’activité touristique. La concertation engagée depuis juillet avec les collectivités et les acteurs maritimes a abouti à un texte inédit à l’échelle nationale.

Des plafonds stricts sur les passagers et les escales

Désormais, chaque port est limité à une moyenne annuelle de 2 000 passagers débarqués par jour, avec un maximum exceptionnel de 3 000 simultanément. Un seul navire par jour est autorisé dans une même zone de mouillage pour les bateaux de plus de 1 300 passagers. En été, du 1er juillet au 31 août, le plafond est fixé à 15 navires par mois et par zone.

Priorité au durable et contrôles renforcés

Les compagnies engagées dans la Charte croisière durable en Méditerranée seront prioritaires. Le texte prévoit aussi des dispositifs spécifiques en cas de pollution de l’air, de fumées anormales ou de présence de grands mammifères marins.