Multiplication des contrôles, barème durci et audiences collectives expliquent cette hausse spectaculaire, notamment pour alcool, stupéfiants et refus d’obtempérer.
Une hausse spectaculaire en quelques années
Selon la préfecture, 3 421 suspensions de permis ont été prononcées depuis janvier 2025, soit 216 de plus que pour la même période en 2024. En 2017, seules 911 suspensions avaient été enregistrées, contre 3 854 en 2024. Le nombre de conducteurs sanctionnés a donc quadruplé en sept ans.
Des sanctions renforcées pour alcool, stupéfiants et vitesse
Face à une accidentalité marquée par l’alcool, les stupéfiants et la vitesse, l’État a durci le barème depuis le 1er février 2025 :
Alcool : suspension minimum 6 mois (contre 2 auparavant)
Stupéfiants : jusqu’à 11 mois
Refus d’obtempérer ou accident corporel lié à une infraction : jusqu’à 12 mois
Permis probatoire : aucune tolérance désormais
Des audiences collectives pour mieux prévenir
Au tribunal de Nice, des audiences pénales collectives sont organisées une fois par mois pour les délits routiers de moindre gravité. Ces audiences ont un objectif de prévention, avant même la sanction, et impliquent la participation d’associations comme G-Addictions pour rappeler les dangers de l’alcool, des drogues et même du CBD au volant.
Un contentieux routier en forte progression
Le parquet de Nice indique que les délits routiers représentent désormais 28,04 % des poursuites sur le premier semestre 2025, contre 25,17 % en 2024. Les procédures pour conduite sous stupéfiants dépassent désormais celles liées à l’alcool. La multiplication des contrôles explique largement cette hausse : plus de 2 000 contrôles en 2025 contre environ 700 en 2022.







