Un boycott des prochains matchs est désormais envisagé.
Une version des faits fermement contestée
Dans un communiqué publié jeudi soir, la Populaire Sud réfute « catégoriquement » les accusations de violences physiques lors du rassemblement survenu après la défaite à Lorient (3-1). Les supporters évoquent un « mouvement spontané », reconnaissent une ambiance hostile, mais s’appuient sur les rapports des forces de l’ordre pour nier tout passage à l’acte. Une version opposée à celle des joueurs et du staff, qui font état de coups portés à Terem Moffi, Jérémie Boga et au directeur sportif Florian Maurice. Une enquête est en cours.
Joueurs, entraîneur et dirigeants dans le viseur
Le ton est extrêmement dur envers l’ensemble des acteurs du club. La Populaire Sud affirme que « la confiance est rompue » avec les joueurs, accuse Franck Haise d’avoir « tourné sa veste », et vise aussi les dirigeants ainsi que les actionnaires d’Ineos, jugés absents et déconnectés de l’identité du club. Le groupe parle d’un « Knysna de pacotille » pour qualifier la crise actuelle.
Vers un boycott des prochains matchs
Conséquence directe : un boycott du premier match, voire des suivants, est désormais envisagé. Le prochain rendez-vous du Gym à l’Allianz Riviera pourrait donc se jouer sans le soutien de son principal groupe de supporters.







