En cause, selon les professionnels, la spéculation. Les chocolatiers s’adaptent, parfois au centime près.
Des prix toujours en forte hausse
Malgré l’effondrement des cours du cacao observé ces derniers mois, les consommateurs ne voient toujours pas la différence en magasin. Une tablette de chocolat coûte encore près de 33 % plus cher qu’il y a un an. À l’approche de Noël, les industriels pointent du doigt la spéculation pour expliquer cette hausse persistante des prix en rayon.
Les artisans contraints de revoir leurs méthodes
À Nice, Fabrice, chocolatier indépendant, explique devoir adapter son modèle économique. « La matière première a explosé depuis deux ans. Plutôt que d’augmenter mes prix, j’ai choisi de réduire les coûts sur les emballages », confie-t-il. Les sacs luxueux ont laissé place au papier kraft, plus économique. Un choix assumé : « Un sac finit à la poubelle, inutile d’y mettre trop d’argent. »
Une consommation toujours au rendez-vous
Après un démarrage timide, la saison s’annonce finalement correcte. « Les gens ont toujours besoin de chocolat pour se faire du bien », sourit l’artisan. Cette année, les Français consacreront en moyenne 491 euros à leur budget de Noël, incluant cadeaux, repas, décorations… et chocolats.







