Mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires, il est désormais tenu à distance par son parti, qui refuse de l’investir pour les municipales de 2026. L’élu maintient malgré tout sa candidature.
Une démission annoncée en pleine tourmente judiciaire
Ce Mardi, David Rachline a officialisé sur le réseau X sa démission de la vice-présidence du RN. Cette décision intervient alors que le parti venait de confirmer qu’il ne le soutiendrait pas officiellement lors des élections municipales de mars 2026. Poursuivi notamment pour prise illégale d’intérêt, l’élu varois fait face à une audience clé : le tribunal correctionnel de Draguignan rendra sa décision le 27 janvier, après des réquisitions comprenant 10 000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité avec sursis.
Le RN prend ses distances
Dans son message, David Rachline dit vouloir « éviter que les accusations médiatiques » à son encontre ne nuisent au parti. Il assure rester « adhérent » et fidèle aux idées qu’il défend depuis son adolescence. Plus tôt dans la journée, Marine Le Pen avait déclaré ne plus souhaiter qu’il demeure vice-président du mouvement, évoquant une situation « en voie de règlement ».
Une figure historique fragilisée
Conseiller municipal dès 20 ans, maire et sénateur à 26 ans, ancien dirigeant du Front national de la jeunesse et directeur de la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2017. Depuis 2023, ses liens avec la direction se sont distendus, notamment après la publication du livre Les Rapaces, accusant l’élu de marchés truqués et d’arrangements locaux. Il conteste fermement ces affirmations et a engagé des poursuites contre l’auteure, tout en étant lui-même visé par une enquête pour corruption.
Une candidature maintenue, mais sans investiture
Malgré la perte du soutien officiel du RN, David Rachline maintient sa candidature aux municipales de 2026 à Fréjus.
