À Nice, les choix sont quasiment arrêtés : la ville accueillera les sports de glace (patinage artistique, hockey, short-track, curling), tandis que le patinage de vitesse pourrait se dérouler dans une autre ville.
Un village olympique de 1500 athlètes est prévu, ainsi que deux centres média. L’organisation des équipements est désormais entre les mains de la SOLIDEO (Société de Livraison des Ouvrages Olympiques), un établissement public indépendant des collectivités, chargé de piloter les appels d’offres et les constructions, en lien avec le COJOP (comité d’organisation).
Seules deux nouvelles infrastructures seront construites dans la plaine du Var : une grande patinoire de 10 000 places dans le quartier Saint-Isidore, et le village olympique sur un site de 20 000 m² en face d’IKEA, qui deviendra après les Jeux un quartier résidentiel avec commerces. Le palais Nikaïa sera transformé pour accueillir le curling, tandis que le stade Allianz Riviera sera aménagé pour les matchs de hockey sur glace. Les centres média, eux, s’installeront dans des espaces déjà existants, comme le MIN et la salle des congrès sur le port.
Après les Jeux, la SOLIDEO disparaîtra, laissant à la Ville ou à des opérateurs privés l’exploitation du patrimoine créé. À l’inverse des Alpes du Nord, où les débats font rage entre Méribel et Val d’Isère, à Nice le projet avance sans accroc.