C’est le cinquième cas détecté en un an et demi dans la ville. Une situation qui commence à inquiéter sérieusement les professionnels du secteur sur la Côte d’Azur.
Ces “hôtels fantômes” opèrent dans la plus grande illégalité : aucune déclaration, aucun contrôle, aucun personnel formé, et bien souvent, aucune mesure de sécurité contre les incendies ou les risques sanitaires. À Juan-les-Pins, un incendie a récemment ravagé une auberge de jeunesse installée dans un immeuble inadapté, sans faire de victime.
Les hôteliers traditionnels dénoncent une concurrence déloyale et un risque réel pour les touristes. Ils mettent aussi en cause certaines plateformes de réservation en ligne, accusées de laisser prospérer ces offres illégales sans véritable vérification. Plusieurs syndicats hôteliers ont saisi la justice .
Face à l’ampleur du phénomène, les municipalités de la Côte d’Azur promettent des contrôles renforcés cet été.