Les jeunes et les Européennes : certains motivés, d'autres pas du tout.

Les jeunes et les Européennes : certains motivés, d'autres pas du tout.

Société

Clap de fin pour les eurodéputés hier à Strasbourg pour lesquels c’était la dernière session avant les élections européennes du mois de juin. Avec pas moins de 89 textes à examiner.

Ces élections réservent tout un lot d’inconnues. Les trois-quarts des jeunes pourraient ne pas aller voter selon les dernières études. Certains se sentent concernés, d'autres en revanche pas du tout. Ou alors n'ont pas encore d'avis sur le sujet.  Cela se vérifie facilement dans les différentes ville de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour cette jeune fille dont c'est le premier vote, le choix est fait : "vu que je m'y connais pas trop, j'ai pas envie de voter en fonction du vote de mon entourage. Le principe du vote, c'est de voter et savoir pourquoi et c'est pas le cas actuellement".

Deux étudiantes en droit comptent en revanche donner leur opinion : "parce que j'ai que des idées, on est dans des études de droit, donc forcément on s'y intéresse.  C'est hyper important si l'on souhaite changer les choses. La seule manière de changer les choses en France et en Europe, c'est de s'intéresser à la politique et de voter".

"Les gens qui se plaignent à longueur de journée que ça n'avance pas, qu'il y a rien qui va ou quoi que ce soit... c'est bien gentil, mais au bout d'un moment, il faut aussi agir. Et je pense que de ne pas avoir de l'intérêt pour la politique, c'est ne pas aimer son pays et tout simplement ne pas vouloir changer les choses".

Il vous reste jusqu'à mardi pour vous inscrire sur les listes électorales via le site du ministère de l'intérieur.

Margot Douétil avec JT
Photo DR