À compter du 15 avril 2024, les deux-roues motorisés seront tenus de se soumettre à un contrôle technique obligatoire pour continuer de circuler. Une mesure imposée par l'UE mais que la France a tardé à appliquer.
Selon le gouvernement, il s'agit de réduire le risque d'accidents. De son côté, la Fédération française des motards en colère dénonce une manœuvre de l’État pour remplir les caisses. Alain, responsable sécurité routière de la fédération dans les Alpes-Maritimes, était à notre antenne. Il ne voit pas l'utilité de la mesure, si ce n'est une attaque au portefeuille.
"Je vais payer 70 ou 80 euros pour que quelqu'un fasse le tour de la moto, fasse les mêmes vérifications que moi [...]. Je suis contre parce que il n'y a aucune utilité, aucune justification qui tienne la route [...]. Les seuls arguments qui sont amenés sont des arguments de bruit et de pollution."
En protestation, La FFMC annonce des mobilisations partout en France le 13 avril prochain, deux jours avant l'application de la mesure. Plusieurs rassemblements sont prévus dans la région, comme à Antibes, Toulon, Martigues ou encore à Nice.
Marie Bonnetblanc avec DJ
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