Il va y avoir du changement très prochainement concernant la législation pour les protections menstruelles.
Les industriels vont devoir, dès le mois d'avril prochain, afficher la composition des protections
hygiéniques sur les emballages. C'est une décision de la répression des fraudes pour limiter le risque d’effets indésirables, comme des irritations, des allergies ou un choc toxique.
Pour de nombreux collectifs et associations féministes, c'est une victoire. Mais il faut aller plus loin selon Laury Gaube, de l’association Règles Élémentaires, au micro de Margot Douétil.
"En fait, finalement, il [le décret] ne prévoit pas l'accès à l'intégralité de la composition des produits périodiques. C'est à dire qu'en fait la liste des composants, elle concernera uniquement les substances qui sont ajoutées intentionnellement. Donc par exemple, on sait que il peut y avoir des résidus de pesticides dans le coton qui est utilisé."
À noter que les produits que ne répondent pas aux dispositions du décret pourront d'être vendus jusqu'en décembre 2024, mais pas au delà. Ils seront ensuite retirés du commerce.
MD avec DJ
Photo Pexels
Les fabricants de protections hygiéniques vont devoir afficher la composition des produits
Santé