8 mars : inscription de la liberté garantie de recourir à l’IVG dans la Constitution

8 mars : inscription de la liberté garantie de recourir à l’IVG dans la Constitution

Société

Les caméras du monde entier sont sur la place Vendôme à Paris vendredi 8 mars.

Des tribunes, des écrans géants…et une presse à sceau de 300 kilos commandée à l’époque par Napoléon. La France sort le grand jeu pour inscrire la liberté garantie de recourir à l’IVG dans la Constitution et c’est historique. C’est une victoire et c’est surtout un soulagement pour les femmes de pouvoir disposer de leur corps.

Amandine est tombée enceinte à l’âge de 23 ans…mais elle n'était pas prête à mener cette grossesse jusqu'à son terme. Elle a eu recours à l’IVG, tout en étant très bien accompagnée : "On n'était pas prêt à le garder. C'était pas un moment de notre vie où on voulait devenir parents. Ca reste pas un geste anodin d'avorter. C'est quelque chose avec lequel il faut vivre. Quand on me posera la question 'est-ce que vous avez déjà eu des grossesses ?' Je vais  dire oui alors que je n'ai pas eu de bébé. Mais c'est pas un sentiment qui dure. Je pense que c'est le fait d'avoir été accompagnée par mon copain, mes parents et par l'accompagnement que j'ai eu. Je sais que toutes les femmes n'ont pas le droit à un accompagnement aussi agréable et aussi fluide." 

La cérémonie de scellement débutera vendredi 8 mars à midi, en pleine journée internationale des droits des femmes. Des centaines de mobilisations sont annoncées en France, à Paris, Bordeaux, Toulouse, Lille, Lyon mais aussi en région PACA comme à Marseille, Toulon, Hyère, Grasse et Nice.

MD avec PT

Photo Pixabay