Des étudiants dénoncent des propos racistes et homophobes, des faits de harcèlement et de violences, tandis que la direction conteste fermement ces accusations et annonce avoir saisi la justice.
Des étudiants alarmés par l’ambiance de l’établissement
Les élèves de la Villa Arson parlent d’un climat qu’ils jugent délétère. Selon leurs témoignages, certains propos et comportements relèveraient du racisme, de l’homophobie, du sexisme ou encore du harcèlement, affectant notamment les étudiants racisés ou queer. Des slogans affichés sur les murs témoignent de leur volonté de briser le silence : « Ni pardon, ni obéissance » ou « On balance les porcs, vous les engraissez ». Les étudiants affirment que leurs voix sont souvent étouffées par un système interne qu’ils qualifient de « mécanisme huilé ».
Le soutien des syndicats et la mobilisation
Les étudiants ont trouvé appui auprès du Syndicat national des artistes plasticien·nes (SNAP) et du Syndicat national des artistes interprètes (SFA), qui dénoncent un mal-être persistant et des comportements violents au sein de l’école.
La direction réagit et dépose plainte
La direction par intérim de la Villa Arson réfute les accusations. Dans un mail interne, elle affirme que tous les signalements sont pris en compte et traités en interne et estime que les dénonciations des étudiants perturbent le bon fonctionnement de l’école. Elle annonce avoir saisi la justice, soulignant que certains propos des syndicats et étudiants sont « disproportionnés voire mensongers ».
Une nouvelle équipe à venir
Une nouvelle direction doit prendre ses fonctions en janvier prochain. La situation reste suivie de près, alors que les étudiants réclament des mesures concrètes pour améliorer le climat et la sécurité au sein de l’établissement artistique.







