Des mots souvent liés à l’actualité politique, aux débats de société ou aux usages populaires. Mais parlent-ils vraiment au grand public ? Micro tendu dans les rues de Nice.
Des mots connus… mais pas toujours utilisés
Interrogés sur le mot qu’ils ont le plus employé cette année, certains Niçois avouent rester à distance de ces nouveaux termes.
« Masculinisme, submersion… ce ne sont pas des mots que je cherche ou que j’utilise », explique l’un d’eux.
Pour lui, certains termes sont trop flous :
« “Wesh”, ce n’est pas un mot qui veut dire une seule chose. Il y a tellement de contextes que je ne saurais pas vraiment dire ce que ça veut dire ».
Une langue qui évolue… et qui dérange
D’autres se montrent plus critiques face aux choix du dictionnaire.
« Je n’aime pas le Petit Robert. À l’époque où je jouais au Scrabble, ils acceptaient des mots inacceptables », lance un passant, agacé.
Et de poursuivre :
« Il y a des mots comme “ouh”, des machins qui ne sont même pas français. Je ne sais pas ce que c’est que cette nouvelle langue, mais ce n’est pas du français ».
Un reflet des débats de société
Entre incompréhension, rejet ou simple indifférence, ces réactions illustrent le fossé qui peut exister entre les mots qui font l’actualité et leur appropriation par le grand public.