Ils critiquent un audit financier jugé partial et réclament plus de transparence sur la dette et la politique métropolitaine.
Un audit jugé satisfaisant par la Métropole, contesté par une partie des élus
La présidence de Christian Estrosi a commandé un audit au cabinet Klopfer sur la dette métropolitaine de 1,6 milliard d’euros. Selon les experts, la situation financière est saine, équivalente à un A+ sur l’échelle Standard & Poor’s.
Mais plusieurs élus communautaires jugent ce rapport insuffisant et partisan, estimant que le cabinet rémunéré ne pouvait être pleinement indépendant. Ils dénoncent un bilan qu’ils qualifient de catastrophique pour la gestion de la Métropole.
Une tribune signée par plus d’un tiers des maires
Dans une tribune commune, dix-sept maires, représentant plus d’un tiers des communes de l’agglomération, critiquent l’audit et ont choisi de ne pas assister à la commission exceptionnelle qui présentait le rapport le 10 novembre. Parmi eux figurent des maires du littoral et de l’arrière-pays, comme Villefranche-sur-Mer, Cap d’Ail, Falicon ou Carros.
Accusations d’illégalité et réactions de la préfecture
Les signataires reprochent notamment l’absence de diffusion du rapport avant la réunion, dénonçant une négation du débat démocratique et une démarche électoraliste.
La préfecture des Alpes-Maritimes estime que la situation n’est pas illégale, mais rappelle que seul le juge électoral peut statuer définitivement.
La dette est soutenable… mais la gestion critiquée
Pour l’opposition, le constat financier présenté ne reflète pas la politique globale de la Métropole. Les investissements reportés et les évolutions fiscales ne permettent pas, selon eux, de juger positivement la gestion actuelle, malgré un chiffre de dette considéré comme soutenable.






