Le préfet des Alpes-Maritimes, Laurent Hottiaux, a prononcé quarante interdictions administratives de paraître dans des secteurs identifiés comme points de deal. Cette disposition, créée par la loi du 13 juin 2025, vise à éloigner toute personne impliquée dans un trafic de stupéfiants — qu’il s’agisse de vendeurs, guetteurs ou rabatteurs — des lieux où elle opérait. Dix-sept des personnes concernées sont mineures, vingt autres ont entre 18 et 35 ans, et quatre dépassent cet âge.
En cas d’infraction à cette interdiction, les contrevenants risquent jusqu’à six mois de prison et 3 750 euros d’amende. Parallèlement, la préfecture déploie la mesure d’expulsion locative prévue par la même loi. Elle permet d’exclure les locataires impliqués dans un trafic afin de sécuriser les immeubles. Cinq signalements ont déjà été transmis aux services de l’État, qui pourront saisir la justice en cas d’inaction des bailleurs. Une stratégie qui vise à assécher les réseaux locaux et à protéger les habitants des quartiers les plus touchés, comme Les Moulins à Nice.






