Le parc Marineland alerte sur la situation critique de ses cétacés encore présents à Antibes et réclame une action rapide des autorités françaises pour permettre leur transfert.
La gestion de deux orques et douze dauphins est en jeu.
Dans une lettre ouverte rendue publique cette semaine, le parc alerte sur une “urgence vitale” et demande à l’État français d’intervenir pour débloquer les transferts vers l’étranger. Ainsi, huit dauphins pourraient rejoindre le parc Selwo, à Malaga, en Espagne, mais les démarches restent suspendues à l’autorisation des autorités françaises.
Quant aux quatre autres animaux, un départ vers Valence, toujours en Espagne, est envisagé, sans nouvelles officielles à ce jour.
Les deux orques, elles, sont toujours bloquées en attente d’un feu vert diplomatique vers Loro Parque, à Tenerife. En parallèle, des pistes sont évoquées, notamment celle d’un sanctuaire marin à Tarente, dans le sud de l’Italie, jugée plus durable par les défenseurs des animaux.
Cette impasse s’ajoute à la lente mise en œuvre de la loi interdisant, dès 2026, les spectacles avec cétacés, qui a entraîné la fermeture du parc d’Antibes.
À Antibes, les associations locales continuent de réclamer une solution éthique et rapide. Le sort des dauphins et des orques de Marineland reste suspendu, des décisions importantes se font encore attendre.
