Excédés, des habitants et le Comité de Lutte contre le Survol d’Antibes (CLUSA) ont lancé une pétition en ligne. Elle a déjà recueilli près de 4 000 signatures sur Change.org. En cause : des survols quotidiens, parfois nocturnes, qui empoisonnent le quotidien.
Le collectif dénonce des vols incessants, y compris de nuit. Et les prévisions inquiètent : +26 % de trafic attendu dans les prochaines années, soit 28 000 vols supplémentaires par an et plus de 21 millions de passagers d’ici dix ans.
Face à cela, CLUSA propose une solution technique : le guidage satellitaire RNP AR, permettant d’orienter les avions au-dessus de la mer plutôt que des zones habitées. Mais les contraintes techniques et la topographie compliquent l’équation. L’aéroport, lui, rappelle que les trajectoires sont fixées par la Direction générale de l’aviation civile, et assure limiter les nuisances autant que possible. L’avenir du ciel azuréen se jouera aussi devant la justice, qui doit statuer d’ici fin septembre sur l’extension contestée de la plateforme niçoise.