La municipalité a annoncé ce mercredi la suppression immédiate de cet aliment des menus de cantine, invoquant un principe de précaution. En cause : l’enquête de l’association Bloom sur la présence de mercure dans les boîtes de thon, qui fait planer un doute sur la sécurité alimentaire des enfants.
La mesure est applicable depuis le 1er septembre et restera en vigueur « tant qu’aucun risque n’aura été écarté », précise le maire Philippe Sainte-Rose Fanchine dans un communiqué. Une position ferme qui s’inscrit dans un mouvement grandissant.
Dans les Alpes-Maritimes, plusieurs communes ont déjà franchi le pas, comme Mouans-Sartoux, Nice et Cagnes-sur-Mer. D’autres grandes villes françaises, dont Paris, Lyon ou Grenoble, ont également supprimé le thon en boîte des repas scolaires.