Le streamer de 46 ans est décédé lundi 18 août à son domicile de Contes, après avoir diffusé en continu pendant près de 300 heures sur la plateforme Kick. L’autopsie écarte pour l’instant toute origine traumatique ou intervention extérieure.
Face à ce drame, la députée RN des Alpes-Maritimes Alexandra Masson a saisi le président de l’Arcom, Martin Adjari. Elle dénonce « l’inertie des autorités » et fustige une « faillite institutionnelle » dans la régulation des contenus numériques. Dans un communiqué, l’élue estime qu’il a fallu attendre la mort du streamer pour que la justice s’en émeuve.
Au-delà de la responsabilité des plateformes, Alexandra Masson met en cause une société « envahie par la banalisation de la cruauté et l’ensauvagement des esprits », appelant à « rétablir la dignité et la protection des plus faibles ».
Dans un courrier adressé à l’Arcom, elle demande si des signalements avaient été reçus, si une enquête avait été ouverte et quelles mesures avaient été prises. De son côté, la ministre déléguée au Numérique, Clara Chappaz, a également saisi l’autorité de régulation et demandé des explications à Kick.
