La justice a donné cinq jours au maire pour s’exécuter, estimant que cet affichage constituait une prise de position politique contraire au principe de neutralité du service public.
Le préfet des Alpes-Maritimes et des militants propalestiniens avaient réclamé ce retrait. Estrosi, qui les avait installés après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, dit respecter la décision tout en la jugeant « injuste ».
Sur le balcon de la mairie, il a personnellement décroché un drapeau, remplacé par ceux du Comté de Nice, et annoncé de « nouvelles actions » à venir. Une affiche avec les visages d’otages israéliens a été déployée devant l’entrée de l’hôtel de ville.
Le tribunal souligne que le soutien aux otages ne peut masquer « la revendication d’une opinion politique » dans un contexte de tensions internationales.