Leur maintien a été assuré par la Ville de Nice via la Régie Ligne d’Azur, qui reprend à sa charge le financement du service, estimé à 280 000 euros par an.
Le Département des Alpes-Maritimes avait décidé de se désengager, mettant fin le 17 mai dernier à la convention qui permettait la circulation de ces deux lignes, principalement utilisées par les agents publics. Cette décision, prise sans concertation selon plusieurs syndicats, avait suscité une levée de boucliers, notamment via une pétition lancée par des usagers.
En cause : la crainte de voir ces navettes disparaître et d’allonger considérablement les temps de trajet domicile-travail, notamment aux heures de pointe, là où ces liaisons ciblées sont les plus utiles.
Créées à l’origine en 1997 à la demande du Département, les navettes ont depuis été intégrées au réseau officiel de Ligne d’Azur. Elles continueront de fonctionner aux horaires d’embauche et de débauche.