En cause, cette dernière a annoncé, dans un courrier écrit le 20 mai dernier, qu’elle souhaitait débrancher le dispositif de vidéosurveillance algorithmique devant les écoles pour "réduire l’analyse des personnes sur la voie publique au strict minimum".
Le programme, instauré depuis 2020, permet d’activer une alerte automatique lorsqu’une voiture stationne plus de cinq minutes devant un établissement scolaire. Mais selon plusieurs associations, comme la Ligue des droits de l’Homme, il porterait atteinte à la liberté.
"Je suis un maire, et un père en colère. Il est inadmissible qu’une autorité qui s’appuie sur une loi poussiéreuse de 1978 décide délibérément de mettre en danger la sécurité des enfants de notre ville", a lâché le maire de la capitale azuréenne sur ses réseaux sociaux. Selon l’élu, enlever ce dispositif risque de compromettre la sécurité des enfants.
Christian Estrosi a déclaré vouloir saisir le Conseil d’Etat et lancer une pétition pour réclamer un retour du dispositif dès la rentrée de septembre.