En analysant plus de 40 prospectus de la grande distribution, elles constatent que 66 % des produits mis en avant sont trop gras, trop sucrés ou trop salés, tandis que seulement 12 % relèvent d’une alimentation saine.
Pour Benoît Granier, responsable alimentation au Réseau Action Climat, ces pratiques sont bien rodées : "Les industriels ont bâti leurs profits sur des produits ultra-transformés à faible coût. Le distributeur, lui, y gagne aussi, via les frais que lui versent les marques pour chaque mise en avant."
Les associations appellent désormais les enseignes à agir ensemble. Objectif : inciter les industriels à revoir leurs recettes.