Chaque jour, ils débrayent de 12h40 à 13h39, puis de 19h30 à 20h29. Un mouvement pensé pour ne pas bloquer complètement la circulation des bus. Les lignes 40, B et les circuits scolaires ne sont pas concernés.
Les chauffeurs dénoncent un malaise au sein de l’entreprise. Leurs revendications ? Un dialogue social quasi inexistant, le non-respect des consultations du Comité social et économique, mais aussi un manque de transparence dans les recrutements et l’évolution de carrière. Certains évoquent même des violences internes.
Sur la soixantaine de conducteurs, 35 participent à ces débrayages. Les chauffeurs assurent qu’ils veulent cibler la direction et ne pas pénaliser les usagers déjà confrontés à des retards fréquents depuis le changement d’opérateur.