Le sinistre de la rue de la Santoline avait fait 7 morts le 18 juillet.
Les investigations ont permis de déterminer qu'il y avait eu trois départs de feu au 1er, 2e et 3e étages de l'immeuble. "Les trois feux allumés ont développé des flammes et des fumées dans la cage d’escalier qui se sont trouvées bloquées au septième et dernier étage. Un appel d’air au dernier étage a provoqué un embrasement violent qui s’est propagé très rapidement dans l’appartement des victimes", a précisé le procureur Damien Martinelli.
"Il ne fait aucun doute qu’en dispersant des produits accélérant à trois étages pour déclencher un incendie, en pleine nuit, dans un immeuble d’habitation, les auteurs se sont mis en situation de tuer des personnes surprises dans leur sommeil par les flammes, les gaz et les fumées", a-t-il rajouté.
Depuis, deux individus ont été mis en examen. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à la mise à feu. L'un d'entre eux présentait d'ailleurs des traces de brûlure récentes.
Les forces de l'ordre ont identifié trois autres personnes activement recherchés.
"L’incendie criminel est susceptible de présenter un lien avec le contrôle de points de vente de stupéfiants situés à proximité de l’incendie", a poursuivi le procureur, soulignant que les 7 victimes n'étaient toutefois pas liées au trafic de drogue.