Serait-on sur le point de connaitre la vérité dans l'affaire Omar Raddad ? Il y a 30 ans, Ghislaine Marchal était retrouvée assassinée dans sa villa de Mougins, près d'une porte où "Omar m'a tuer" (sic) était écrit en lettres de sang. Toutes les accusations se portent alors sur Omar Raddad, le jardinier de Ghislaine Marchal. Bien que celui-ci n'ait eu de cesse de clamer son innocence, il sera finalement condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle, avant d'être partiellement gracié par Jacques Chirac en 1996.
Depuis 2001, plusieurs expertises ont déjà permis d'affirmer que l'ADN retrouvé sur les lieux du crime n'était pas celui d'Omar Raddad et le 21 juin, Sylvie Noachovitch, l'avocate du jardinier toulonnais a affirmé qu'une nouvelle expértise de la porte où le fameux "Omar m'a tuer" est écrit prouverait l'innocence de son client. "Un ADN masculin est retrouvé à trente-cinq reprises en mélange avec l'ADN de Madame Marchal dans les caractères ensanglantées" affirme l'avocate qui prévoit à présent de déposer un recours en révision devant la Cour de cassasion.