Le camp Estrosi affirme que le président de l’OGC Nice est juridiquement inéligible en raison des liens étroits entre le club et la Ville, une situation qui pourrait fragiliser, voire invalider, l’ensemble de la liste d’opposition.
À quelques mois des élections municipales à Nice, la candidature de Jean-Pierre Rivère crée une vive controverse. Présenté par Éric Ciotti comme son futur premier adjoint, l’actuel président de l’OGC Nice est jugé inéligible par le clan du maire sortant Christian Estrosi.
C'est à cause du retour récent de Rivère à la tête du club, annoncé alors qu’il avait quitté ses fonctions en juillet dernier. Pour Marc Concas, adjoint à l’éthique de Christian Estrosi, cette situation entre directement en conflit avec le Code électoral, qui interdit à toute personne ayant exercé une fonction d’« entrepreneur de services municipaux » dans les six mois précédant le scrutin d’être élue conseiller municipal.
Des liens étroits avec la Ville
Selon l’élu, l’OGC Nice entretient des relations multiples avec la Ville et la Métropole : utilisation de l’Allianz Riviera, marchés publics, actions dans les quartiers, ou encore centre de formation loué à l’euro symbolique. Une intensité de liens suffisante, selon lui, pour rendre la candidature juridiquement impossible, même si Jean-Pierre Rivère affirme exercer ses fonctions bénévolement.
Pour le camp Estrosi, deux options s’offrent désormais à Éric Ciotti : retirer Jean-Pierre Rivère de sa liste ou s’exposer à une possible invalidation de l’ensemble de sa candidature.







