Environ quatre cents supporters ont bloqué le bus de l’équipe à quelques mètres de l’entrée du site, ce qui a obligé les joueurs à faire le reste du trajet vers les bâtiments à pied sous la pression du groupe rassemblé. La scène a entraîné l’intervention rapide de la police nationale, restée en lien constant avec les dirigeants du club pour éviter tout débordement supplémentaire.
Deux joueurs ont depuis porté plainte pour coups et blessures. Le parquet de Nice a ouvert une enquête confiée au service local de police judiciaire. Les investigations portent sur des violences aggravées, la participation à un groupement susceptible de commettre des dégradations ou des agressions, et le fait de ne pas avoir empêché une atteinte à l’intégrité physique.
Face à la gravité des faits, le préfet des Alpes-Maritimes Laurent Hottiaux a exprimé une condamnation nette des violences commises. Il appelle chacun à désapprouver ces comportements sans la moindre ambiguïté et rappelle que les forces de l’ordre ont agi dans un cadre de sécurité anticipé dès que le risque de troubles a été signalé. Le préfet assure également son soutien total aux policiers, qu’il estime injustement mis en cause dans certains commentaires relayés après les faits.
À l’approche du match de ce dimanche entre Nice et Angers, les services de l’État annoncent un dispositif renforcé pour prévenir toute confrontation entre supporters ou membres du club. Les autorités préviennent que tout fauteur de troubles sera immédiatement interpellé et présenté à la justice.
’affaire illustre un climat très tendu autour du club niçois, alors que les enquêtes se poursuivent pour établir précisément les responsabilités dans ces violences.







