Ils sont accusés d’avoir participé à un trafic de cocaïne reliant l’Espagne aux Alpes-Maritimes. Leur arrestation a permis la saisie de 33 kg de drogue sur plusieurs axes routiers du sud de la France.
Un réseau qui alimentait la Côte d’Azur depuis l’Espagne
Le tribunal correctionnel de Nice juge ce lundi 1er décembre quatre hommes mis en cause dans une affaire de criminalité organisée. Selon les enquêteurs, ils seraient impliqués dans un réseau chargé d’acheminer de la cocaïne depuis l’Espagne vers les Alpes-Maritimes. Le Service interdépartemental de police judiciaire des Alpes-Maritimes (SIPJ 06) suivait ce trafic depuis la mi-octobre. Le réseau, structuré et mobile, semblait irriguer une partie de la Côte d’Azur.
33 kg de cocaïne saisis lors d’interpellations coordonnées
Mercredi 26 novembre, les policiers avaient placé sous surveillance deux véhicules soupçonnés d’assurer le transport de la drogue : un Dodge et une Skoda Kodiaq. La Skoda a été interceptée au péage de Saint-Jean-de-Védas, dans l’Hérault, par les douanes : 11 kg de cocaïne ont été découverts à bord, conduisant à l’arrestation de deux individus. Dans le même temps, le conducteur du Dodge a été arrêté sur une aire d’autoroute dans le Rhône, transportant 22 kg de drogue. Un quatrième homme, d'origine albanaise, a également été interpellé à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), sans reconnaître sa participation. Les suspects, âgés de 29 à 64 ans et originaires d’Espagne, du Chili et d’Uruguay, ont en partie reconnu leur implication.
L’enquête centralisée à Nice
Selon le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, « différentes techniques spéciales » ont permis de documenter le fonctionnement du réseau et d’identifier ses membres. Le parquet de Montpellier s’est dessaisi de la procédure douanière afin que l’ensemble de l’enquête soit regroupé à Nice, compte tenu de son ancrage supposé dans les Alpes-Maritimes.
Comparution immédiate ce lundi
Placés en garde à vue puis en détention provisoire, les quatre suspects doivent être présentés aujourd’hui en comparution immédiate.
Le tribunal devra déterminer leur rôle exact dans ce trafic transfrontalier particulièrement structuré, dont l’ampleur se confirme avec la saisie des 33 kg de cocaïne.







