À l’intérieur, deux adolescentes étaient présentes, en état de peur. Trois personnes, une femme majeure et deux jeunes de 17 ans, ont été interpellées et placées en garde à vue pour proxénétisme aggravé.
L’alerte a été donnée par l’ex‑compagnon de l’une des jeunes filles, qui a déclaré craindre pour sa sécurité en affirmant l’avoir vue séquestrée dans l’appartement rue de l’Avenue de la Californie. Dès son signalement, les enquêteurs de la brigade anticriminalité se sont rendus sur place et ont interrompu les agissements présumés.
Lors de l’interpellation, les policiers ont trouvé les clés du logement sur l’un des mineurs suspectés. Au moment du contrôle, deux jeunes filles mineures ont été libérées, puis entendues par les enquêteurs. Les trois mis en cause, eux, ont été maintenus en garde à vue dans le cadre de l’enquête à la caserne d’Auvare.
Une enquête officielle a été ouverte par le parquet de Nice pour prostitution aggravée, laissant craindre l’existence d’un réseau d’exploitation. Les services chargés de l’enquête examinent désormais les circonstances précises : les conditions de recrutement des mineures, les sommes perçues, ainsi que les liens entre les trois suspects en garde à vue.
Ce nouveau dossier montre comment les plateformes de location d’appartement ou maison, comme Airbnb, peuvent être détournées de leur usage initial, transformées en point d'exploitation sexuelle. Les enquêteurs rappellent que, même si les propriétaires ignorent ce qu’il se passe entre les murs, la responsabilité pénale peut être engagée.
