Depuis le début de l’affaire, quatre familles avaient saisi la justice. Deux plaintes avaient été déposées le 1ᵉʳoctobre, suivies de deux autres en fin octobre et début novembre.
Selon le procureur, les investigations et expertises n’ont pas permis de réunir des éléments suffisants pour confirmer les faits. Les témoignages recueillis ont été jugés "confus et discordants", et l’expertise psychologique des enfants n’a pas permis d’établir de signaux fiables de traumatisme.
Malgré ce classement sans suite, les familles concernées, soutenues par une partie de parents d’élèves, ont saisi le Défenseur des droits. Ils dénoncent ce qu’ils estiment être une "insuffisance des investigations" et réclament la réouverture d’une enquête plus approfondie y compris un contrôle administratif pour vérifier si les institutions ont failli à leurs obligations.
La décision intervient après plusieurs mois de polémiques et d’angoisses autour de la maternelle, dans un climat tendu au sein de la communauté éducative locale. Certaines familles ont exprimé leur incompréhension et leur détresse. D’autres, craignant pour la sécurité de leurs enfants, ont retiré ces derniers de l’école.
Ce classement sans suite rend sensible la protection des mineurs, la fiabilité des expertises et la responsabilité des institutions quand des accusations graves pèsent contre un membre de l’enseignement.







