Les praticiens alertent sur une médecine à deux vitesses et affirment défendre un principe : des soins accessibles à tous.
Un mouvement inédit et massif dans le département
Une grève se prépare dans les Alpes-Maritimes. Plus de 500 médecins libéraux ont déjà répondu à l’appel à une journée « santé morte » programmée le 3 décembre prochain. Ils fermeront leurs cabinets et n’assureront ni consultations, ni opérations, ni activité d’urgence.
Un mouvement qui pourrait également toucher plusieurs établissements de santé privés de la Côte d’Azur.
Dans un communiqué, les organisateurs annoncent que les Commissions médicales d’établissement (CME) de plusieurs cliniques (Saint-Jean à Cagnes-sur-Mer, Arnault-Tzanck à Saint-Laurent-du-Var, Saint-George à Nice, l’hôpital privé de Mougins ou encore Oxford à Cannes) ont voté la cessation totale de leurs activités médico-chirurgicales pour cette journée.
Le budget Sécu 2026 dans le viseur
Au cœur de la contestation : le projet de loi de Finances 2026 de la Sécurité sociale. L’article 24, est le déclencheur de la colère, il permettrait à l’État de modifier chaque année par simple décision administrative les tarifs de certains actes médicaux. Les médecins craignent des conséquences directes pour les patients. Selon eux, certaines disciplines subissent déjà, depuis le début du mois, des baisses d’activité imposées par l’Assurance-maladie, allant de 5 à 12 %.






