Deux encadrants d’un club de gymnastique bien implanté à Nice viennent d’être reconnus coupables d’actes violents et de gestes déplacés envers de jeunes pratiquantes.
Le principal mis en cause, un Niçois de 45 ans, a écopé de deux ans de prison ferme, peine qu’il purgera sous surveillance électronique à son domicile. Il lui est désormais interdit d’occuper le moindre poste, rémunéré ou non, en contact avec des mineurs.
Une technicienne de 53 ans, entraîneuse adjointe, passée par la formation roumaine, a été condamnée à huit mois de prison avec sursis pour des faits de violences. Contrairement aux réquisitions du parquet, elle n’a pas été frappée d’une interdiction d’encadrement auprès d’enfants.
Les deux professionnels, qui avaient conduit la section féminine du Cavigal jusqu’à un titre national, niaient tout débordement.
Lors de l’audience fin octobre, trois jeunes femmes mineures au moment des faits ont décrit des coups, mais aussi des gestes intrusifs dissimulés derrière des manipulations sportives. Certaines ont expliqué que les violences avaient débuté très tôt dans leur parcours, puis s’étaient transformées à l’adolescence.
Certaines victimes affirment ainsi avoir été isolées après avoir osé dénoncer les faits, que ce soit au sein du Cavigal ou dans un nouveau club.






