Mais plusieurs appels au boycott circulent sur les réseaux sociaux. Des groupes repprochent au chanteur de représenter la politique d’Israël.
Une tournée contestée
Dans le cadre de sa tournée Amir C-Tour, Amir Haddad fait face à des appels au boycott pour chacun de ses concerts. À Nice, une campagne a été lancée sur les réseaux sociaux demandant l’annulation de sa représentation. Les critiques portent notamment sur le fait que l’artiste ait réalisé son service militaire dans l’armée israélienne et participé à des événements de soutien à Tsahal en France, notamment sa participation à une soirée organisée par Yoni Chetboun, un ancien officier de Tsahal et membre du parti nationaliste HaBayit HaYehudi.
Une opération de phoning locale
Des activistes niçois, notamment le collectif « Urgence Palestine », organisent une opération de phoning pour inciter la salle à annuler le concert invitant la population à contacter le Palais Nikaïa par téléphone ou mail pour exprimer leur opposition.
Soutien officiel à l’artiste
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a pris la parole pour soutenir Amir sur le réseau social X. « Intimidations, campagnes de dénigrement, pressions : c’est inacceptable. La scène doit rester un espace de liberté, de création et d’échange », a-t-elle déclaré, rappelant qu’aucun prétexte ne justifie l’antisémitisme et que la justice doit être saisie si nécessaire.
Billetterie et concert
Malgré la polémique, le concert d’Amir au Palais Nikaïa le 30 novembre 2025 dispose encore de plusieurs centaines de billets. Les spectateurs intéressés peuvent se procurer leurs places via la billetterie officielle.
