Chants anti-Daesh interrompus par l'arbitre lors de Nice-OL : Jérôme Brisard tancé par le club et les élus

Chants anti-Daesh interrompus par l'arbitre lors de Nice-OL : Jérôme Brisard tancé par le club et les élus

Ce samedi après-midi, la victoire de l'OGC Nice face à l'OL a été entachée d'un couac à mettre au crédit de Jérôme Brisard.

Comme à chaque rencontre à l'Allianz Riviera, la 86e minute a été l'occasion pour les supporters de scander "Daesh, Daesh, on t'enc***", en hommage aux 86 victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.

Sauf que l'arbitre de la rencontre a interrompu le match et a fait passer une annonce pour demander au public d'arrêter d'utiliser des termes jugés homophobes. Une réaction qui a ulcéré les supporters niçois, qui ont repris de plus belle leurs chants.

Dans un communiqué, le président de l'OGC Nice a taclé Jérôme Brisard : "C'est inacceptable. C'est un manque de respect pour les victimes".

Le directeur de l'arbitrage Antony Gautier a lui annoncé soutenir l'homme en noir, estimant que Jérôme Brisard n'était pas au courant du contexte. A l'Equipe, il indique : "Les arbitres ont des consignes très claires de Philippe Diallo, le président de la Fédération. Ils doivent arrêter un match pour des chants à caractère homophobe, raciste ou discriminant. C'est tolérance zéro. Les arbitres ne peuvent pas connaître les habitudes de tous les clubs de supporters ici où là. Encore une fois, s'il avait été informé, il n'aurait pas arrêté la rencontre exceptionnellement. C'est du bon sens".

Même les élus s'en mêlent, avec le maire Christian Estrosi qui évoque une "décision totalement incompréhensible" de la part de l'arbitre. "Un peu de préparation et de discernement ne feraient pas de mal dans ces situations", conclut-il.

Eric Ciotti, qui brigue également la mairie niçoise, apporte son soutien à la Populaire Sud et critique "le manque total de discernement" de Jérôme Brisard.


Tags :
ogc-nice