Des locataires au quotidien compliqué
Depuis plusieurs mois, les habitants subissent les conséquences de pannes prolongées : des ascenseurs hors service pendant des semaines, des personnes âgées contraintes de gravir les étages, et des familles parfois bloquées à domicile. Les dysfonctionnements, souvent liés à des erreurs de diagnostic ou à des retards dans la livraison de pièces, ont fini par provoquer un ras-le-bol général.
Sur les 550 ascenseurs gérés par l’office, 95 % fonctionnent normalement, mais les 5 % restants concentrent toutes les tensions.
Un suivi renforcé et des mesures de soutien
Pour éviter la répétition de telles situations, Côte d’Azur Habitat a renforcé son suivi des interventions :
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Réunions hebdomadaires avec les sociétés de maintenance
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Bilans internes quotidiens
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Mise en place d’un service de portage de courses pour les habitants affectés par une panne de plus de sept jours
De plus, l’office applique désormais des sanctions financières systématiques dès qu’un contrat n’est pas respecté. En 2025, plus de 24 000 euros de pénalités avaient déjà été infligés avant cette sanction exceptionnelle.
Une priorité : la défense des locataires
Anthony Borré, président de Côte d’Azur Habitat, assure que les prestataires doivent tenir leurs engagements et garantir un service digne des habitants. L’organisme continue malgré tout à investir massivement dans son parc immobilier, avec chaque année 2,5 millions d’euros consacrés à la modernisation des installations et 500 000 euros à leur entretien.
Aujourd’hui, plus de 21 000 logements sont gérés par Côte d’Azur Habitat, logeant près de 46 000 personnes dans les Alpes-Maritimes.