Deux personnes ont perdu la vie, cinq autres ont été blessées.
Un hommage digne et silencieux
Sous les pancartes « On veut vivre, pas survivre », la foule a observé un moment de recueillement. Une manière pour les habitants de dire leur colère et leur peur après les tirs qui ont éclaté vendredi soir, faisant deux morts et cinq blessés. Parmi les victimes, plusieurs membres de la communauté tchétchène, qui n’avaient aucun lien avec le trafic de drogue à l’origine du drame.
Le témoignage d’un ami brisé
Samir, l’ami de Ryan, l’une des victimes, s’est confié avec émotion :
« Il n’a jamais eu de problème avec la police ni avec personne. Ce soir-là, il est juste sorti faire un tour, il n’est jamais rentré. C’était un homme sans histoire, qui venait de débuter sa vie professionnelle. »
Un témoignage bouleversant qui résume le sentiment d’injustice ressenti par les proches, entre incompréhension et tristesse.
Une communauté sous le choc
La fusillade, survenue dans ce quartier de l’ouest niçois marqué par les trafics, relance les inquiétudes sur la sécurité et la montée des violences. Les familles appellent au calme et à la justice, tout en réclamant davantage de protection pour les habitants du secteur.