Mais il reste déficitaire chez les jeunes, nombreux à quitter le territoire pour étudier ou débuter leur carrière ailleurs.
Une attractivité retrouvée
En 2021, les Alpes-Maritimes ont enregistré pour la première fois depuis plusieurs années un solde migratoire positif avec les autres régions françaises. Près de 16 000 nouveaux habitants s’y sont installés, attirés par le climat, la mer et le dynamisme économique local.
Selon l’Insee, le département bénéficie désormais d’un regain d’attractivité, notamment auprès des actifs en emploi et des cadres, qui représentent une part importante des entrants. C'est le Var qui reste le département le plus attractif, avec un solde migratoire de 4250 personnes.
Des jeunes toujours plus mobiles
Le revers de cette dynamique concerne les jeunes de 20 à 29 ans, plus nombreux à partir qu’à s’installer sur la Côte d'Azur. Le manque d’offres de formation supérieure locales explique en partie ce déficit migratoire. Beaucoup rejoignent les régions voisines, comme l’Occitanie ou Auvergne-Rhône-Alpes, voire l’Île-de-France, pour y suivre leurs études ou trouver un premier emploi.
L’Insee souligne que cette tendance concerne l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, mais qu’elle est plus marquée dans les Alpes-Maritimes où l’offre universitaire est plus restreinte.
Un équilibre fragile entre arrivées et départs
Si le département attire désormais plus qu’il ne perd à l’échelle nationale, il reste déficitaire dans ses échanges internes à la région. En clair, davantage d’habitants quittent les Alpes-Maritimes pour un autre département de Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’il n’en accueille.