Un défi vital pour les patients
Le plasma permet de fabriquer des médicaments essentiels, comme les immunoglobulines, l’albumine ou certaines protéines de coagulation. Chaque année, des milliers de patients atteints de maladies chroniques en bénéficient. Mais les besoins augmentent de 8 % par an. Aujourd’hui, la France importe encore les deux tiers de son plasma, principalement des États-Unis, où le don est rémunéré.
Mobilisation régionale
Pendant un mois, les Maisons du don d’Aix-en-Provence, Arles, Avignon, Nice, Marseille et Toulon invitent les habitants à participer à ce défi inédit. « Il faut parfois 300 à 500 dons pour soigner un seul patient », rappelle Thibaut Bocquet, directeur de l’Ambition Plasma à l’EFS, soulignant l’importance de cet élan collectif.
Un manque de notoriété
Seuls 40 % des Français connaissent l’existence du don de plasma. L’EFS veut donc profiter de cette opération pour sensibiliser largement et recruter de nouveaux donneurs. « Au bout de la chaîne, ce sont des patients qui attendent. Chacun peut faire la différence », insiste l’établissement, qui fête cette année ses 25 ans.