Nice : mobilisation samedi contre les ZFE

Nice : mobilisation samedi contre les ZFE

La zone Crit'air de Nice - Carte Mappy Motards, automobilistes et usagers de la route attendus place Masséna pour dénoncer une mesure jugée injuste Une manifestation annoncée dans le centre de Nice Samedi 27 septembre, de 10h à 12h, un rassemblement est prévu place Masséna à Nice à l’appel de la Fédération Française des Motards en Colère 06 (FFMC) et du collectif « Les #Gueux ».

L’action s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation nationale contre les Zones à faibles émissions (ZFE), avec pour mot d’ordre : « Liberté et solidarité, mobilité pour tous ».

Des restrictions vécues comme antisociales

Au 1er janvier 2025, 25 métropoles françaises appliquaient des ZFE, interdisant l’accès à plus de 12 millions de véhicules classés Crit’Air 3 ou plus. Dans les Alpes-Maritimes, la mesure inquiète aussi bien les automobilistes que les usagers de deux-roues, qui redoutent d’être exclus des centres urbains, et notamment celui de Nice, le seul actuellement concerné. Pour les associations, les ZFE pénalisent d’abord ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule récent, avec un impact direct sur l’accès à l’emploi, aux services ou aux loisirs.

Le cas particulier de Nice

Grâce à un arrêté préfectoral pris en avril 2025, la ZFE niçoise a été assouplie : les voitures particulières et utilitaires légers ne sont plus concernés et les deux-roues motorisés restent exemptés. Mais cette exception locale pourrait disparaître si la réglementation nationale ou européenne s’impose. « Rien n’est garanti à long terme », prévient la FFMC 06.

Une loi encore incertaine

Le Parlement a voté la suppression des ZFE dans le cadre de la loi sur la simplification de la vie publique. Mais le texte doit encore être examiné par une commission mixte paritaire, et pourrait être soumis au Conseil constitutionnel. Par ailleurs, la France reste contrainte par la directive européenne 2008/50/CE, qui oblige à réduire la pollution de l’air dans les grandes agglomérations sous peine de sanctions financières.