Le pays de Grasse fait partie des zones pilotes retenues, aux côtés de quatre autres territoires fragiles de la région. Objectif : renforcer rapidement l’accès aux soins pour des milliers d’habitants.
L'arrière-pays de Grasse parmi les zones prioritaires
Délais trop longs, difficultés à trouver un médecin traitant : l'arrière-pays de Grasse illustre les tensions actuelles en matière d’accès aux soins. L’ARS Paca a retenu ce territoire comme zone pilote dans le cadre du Pacte national de lutte contre les déserts médicaux. Dès cette rentrée, des consultations avancées pourront y être organisées grâce à des médecins généralistes volontaires.
Une mission de solidarité territoriale
Les praticiens libéraux installés ailleurs en région pourront venir ponctuellement exercer dans ce secteur, sans avoir à gérer la logistique des consultations. L’ARS prend en charge l’organisation, tandis qu’une indemnité de 200 euros par jour viendra compléter leurs honoraires. Pour les patients, aucune incidence financière : pas de dépassement d’honoraires prévu.
Un dispositif expérimental élargi
Avec ce programme, près de 80 000 habitants des zones pilotes devraient bénéficier d’un accès facilité aux soins. Outre l'arrière-pays de Grasse, les communautés de communes des Gorges du Verdon (Var), de l’Enclave des Papes, du Ventoux Sud et du Rhône Lez Provence (Vaucluse) participent à l’expérimentation. Si elle s’avère concluante, cette mission de solidarité territoriale pourrait être étendue à d’autres secteurs en difficulté.
