Un dispositif développé depuis plus de vingt ans, présenté comme une réponse à l’afflux de millions de visiteurs chaque année. En 2024, ils étaient trois millions à arpenter la ville.
L’objectif affiché reste la sécurité des habitants comme des visiteurs. Les autorités locales défendent un système capable de prévenir les incivilités, de soutenir les enquêtes judiciaires et de rassurer la population. Cannes revendique d’ailleurs un taux d’élucidation renforcé grâce à la vidéoprotection.
Mais cette stratégie suscite aussi des interrogations. Associations et collectifs pointent régulièrement le risque d’une « ville sous surveillance », où la vie quotidienne se déroule sous l’œil permanent des caméras.
La tendance, en tout cas, est générale sur la Côte d’Azur. À Nice, voisine et déjà pionnière en la matière, plus de 4.300 caméras quadrillent la ville, un chiffre appelé à grimper encore avec 300 installations supplémentaires prévues d’ici la fin de l’année.