La décision, rendue publique tard dans la soirée de ce mercredi 12 février, était attendue après le derby entre l’OGC Nice et l’OM (victoire 2-0 pour les Aiglons).
Le déferlement de chants homophobes et la diffusion de banderoles jugées insultantes avaient donné une tournure différente à l’effervescence du match, ce qui avait conduit à l’interruption de la rencontre à la 24eminute du match.
La Ligue de Football Professionnel (LFP) avait, dès la semaine suivant les actes des supporters niçois, fermé provisoirement la tribune Populaire Sud dans l’attente de décision.
Désormais, la sanction définitive prévoit trois matchs de fermeture de la tribune Populaire Sud, une mesure qui s’était appliquée lors de la réception de Lens (2-0) samedi 8 février, il reste donc le huis clos partiel pour les réceptions de Montpellier le 23 février, et de Lyon le 9 mars.
Rappel des faits reprochés
Deux banderoles avaient particulièrement suscité l’indignation. La première, déployée à l’entrée des joueurs, affichait "Le soleil se couche sur la ville de Nice… Que la chasse aux rats commence", une allusion jugée raciste envers les supporters marseillais.
La seconde banderole brandie visait directement l’attaquant de Marseille, Neal Maupay (anciennement joueur à Nice), avec écrit "Tu es passé d’enfant du club à enfant de putain". En même temps, la LFP avait pointé du doigt des chants homophobes et sexistes émanant de la tribune aujourd’hui restreinte.
Une peine légère et un soulagement
Alors que la tribune Populaire Sud du stade Allianz Riviera reste fermée pour deux matchs supplémentaires, l’OGC Nice échappe à une sanction plus lourde (amende, retrait de points). Ce scénario aurait pu impacter la course à l’Europe du club.