Chaque année, 300 000 à 400 000 personnes seraient victime d'usurpation d'identité. C'est le cas d'Hamza, 26 ans, originaire de Nice, ingénieur d'affaires à l'international. Il a perdu son permis de conduire en 2022. Et depuis il reçoit régulièrement des amendes pour ne pas avoir payé les transports en commun. Il doit à ce jour 1 300 Euros pour des infractions qu'il n'a pas commises. Des huissiers l'ont aussi contacté. Malgré un dépôt de plainte, rien n'avance : "La dernière amende date d'avril 2024 mais là personne a peu prendre aussi d'autres amendes. Depuis avril, j'ai des preuves concrètes où j'étais à Dubaï, Tokyo, Los Angeles, au Brésil... Même en fournissant ces preuves, en faisant un complèment de plainte... jusque là rien du tout. Aujourd'hui pour moi, ce sont des amendes, mais la personne peut faire beaucoup de choses avec une pièce d'identité."
Au-delà des amendes, ce sont aussi des conséquences au quotidien comme l'explique Hamza : "Je ne peux pas utilsier mon compte bancaire comme je l'entends. Il faut parfois que je garde du cash parce que je peux être saisi à tout moment et cette personne reste impunie aujourd'hui. Tout le monde se renvoie la balle et on en revient à se demander si on doit faire justice nous-mêmes."
Hamza parle désormais de s'expatrier en Thaïlande pour échapper à sa situation.