Créées en 2015, ces bases en province devaient rendre la compagnie plus rentable en évitant de payer au personnel les frais d'hôtel et de voyage pour retourner à Paris. Six ans plus tard, la nouvelle direction décide de faire marche arrière : plus de 300 emplois sont maintenant menacés à Nice, Marseille et Toulouse.
Christian Estrosi (maire de Nice), Eric Ciotti (député des Alpes-Maritimes) et Renaud Muselier (président de la Région Sud) sont depuis montés au créneau. Ils s'inquiètent de ces fermetures programmées et entendent s'opposer aux suppressions d'emplois.
David Lisnard, président du Comité régional du tourisme et maire de Cannes, s'inquiète également de la situation dans des courriers adressés lundi au ministre de l'Economie, Bruno Lemaire, à la direction de la compagnie et aux socio-professionnels azuréens.
Pour le Niçois Patrick Ortega, syndicaliste FO de la compagnie, il s'agit surtout de privilégier Transavia, la filiale low-cost d'Air France KLM
Propos recueillis par Charles de Quillacq ⬇️