Dix ONG veulent limiter la pêche en Méditerranée

Dix ONG veulent limiter la pêche en Méditerranée
Une zone de pêche restreinte pourrait améliorer la situation. (Photo d’illustration)

Elles préconisent des mesures fortes car les poissons rétrécissent au fil du temps, se raréfient et... leur prix augmente !

A Nice, vous le constatez peut-être chez votre poissonnier du marché de la Libération ou sur la place Saint-François... Les années passent et les poissons rétrécissent ! Et pour cause, la surpêche ne laisse pas le temps aux bébés de grandir, ni de se reproduire. Exemple avec l’espèce emblématique de Méditerranée : le merlu. Les captures sont 15 fois supérieures à ce qu’elles devraient être dans le cadre d’une exploitation dite durable. Il y a du progrès sur les dernières années mais trop peu selon MedReact.

Cette ONG préconise une nouvelle FRA (Fisheries Restricted Area = Zone de pêche restreinte) identique à ce qui a pu être fait en mer Adriatique. En 2017, la pêche de fond a été interdite. Une zone tampon où celle-ci était réduite de moitié a été instaurée. Mais pour cela, il faut dans un premier temps missionner des gardes-côtes équipés de drônes explique Stephan Beaucher, délégué de MedReAct en France. 

Dans le sillage de MedReact, dix ONG ont cosigné une lettre envoyée à trois ministères : celui de la transition écologique, celui de la mer et le secrétariat d’état en charge de la biodiversité. Un courrier pour l'heure toujours sans réponse.

Propos recueillis par Maxime Tilliette pour Nice Radio ⬇️