La justice a tranché ! L’arrêté du maire de Nice interdisant la location saisonnière pour les vacances de février a été suspendu par le juge des référés ce lundi. Le texte était entré en application ce week-end.
Le tribunal administratif a notamment constaté que la situation sanitaire « n’avait pas conduit pas conduit le représentant de l’Etat dans le département à prendre des mesures supplémentaires d’interdiction de déplacement ou de limitation des locations saisonnières ».
Il a aussi estimé que la décision n’était pas égalitaire dans la mesure où les hôtels pouvaient rester ouverts durant cette même période.
« On est très contents de gagner contre cet arrêté qui était injuste et discriminatoire, cela portait préjudice à l'ensemble de la destination » a réagi ce lundi soir Lucienne Giulian, présidente de l’Union des professionnels de la location touristique (UPLT) à l’origine de ce recours.
Le maire de Nice va faire appel de la décision devant le Conseil d'Etat.